HomeDC EditorialU.S. and Dominican Republic Killing Haitian Organic Egg, Poultry Production | L’importation massive d’œufs et de volailles inquiète les productrices et producteurs au Plateau Central

Massive importation of eggs and poultry a worry for Central Plateau producers

By Ronel Odatte (and kft, rc)
AlterPresse

English | French

Translated from the French by Dady Chery for Haiti Chery

Hinche, Haiti – In the Central Plateau, those who keep hen houses, or live in one way or another from poultry, are angry at Haitian authorities, whom they accuse of taking a passive attitude toward an increased import of eggs and chicken parts into the Haitian market, according to an interview with the online agency AlterPresse.

Poultry farmers in the Central Plateau, close to the Dominican border from which these products come, are most worried.

“Too many people are interested in selling imported chicken parts, and many consume them without flinching. How could I hope to profit from my production of eggs and poultry,”

complained Camille Joseph, a veterinarian and owner of two barns in Papaye (10 km northeast of Hinche).

Joseph urges the Martelly-Lamothe administration to take concrete measures to protect local agricultural production, including livestock. [In 2008 Rene Preval’s administration declared an embargo against poultry from the Dominican Republic. DC]

Camille Joseph also encourages people to eat local products to safeguard their own health.

“If you eat eggs and meat from our hen houses, you will live much longer, because they are organic,” she notes.

Young farmer Jonas Louicius, who recently built a small barn in the town of Decide (Juanaria section of the town of Hinche), plans to abort his initiative because the importers of foreign poultry aren’t giving him a break.

“I was selling a very large variety of birds like: guinea fowl, hens, roosters, pigeons, ducks and turkeys. But, because of the foreign imports of poultry, our customers are now turning away,” he says.

In the towns of Mirebalais and Lascahobas in the lower Central Plateau, the sale of imported chickens and other poultry is widespread.

“I will get together with all the ranchers and poultry farmers in the Central Plateau to give a proportional response to this prejudice,”

said producer Waking Novembre, who runs his own barn.

“I have already taken huge losses. Last year (2011) alone, I recorded a deficit of 200,000 Haitian gourdes [$4,650; U.S. $ 1.00 = 43.00 gourdes, 1 euro = 58.00 gourdes]. The influx of Dominican hens forced us to sell ours at a ridiculous price,” added Novembre.

The farmers and peasants who farm and trade in organic chickens in the Central Plateau, expressed their fears about the massive influx of eggs and poultry (from outside Haiti) onto the domestic market.

They complain about being unable to sell their products like before.

Those who sell freshwater fish — from local culture systems in small lakes in the Central Plateau Department — are also affected by a substantial and incessant inflow of imported fish. [Given the USAID tradition of waste dumping into Haiti, if it turns out later that the fish being sold in Haiti are heavily contaminated with pollutants (such as mercury, radiation, etc.), this should come as no surprise. DC]

“People are no longer interested in our poultry because of the influx of imported meats,”

lamented Jacques Macula, a resident of Maissade (upper Central Plateau), who has been selling chickens since 1995.

To have a choice…

Consumers and consumer advocates, for their part, defend themselves by saying they don’t always have a choice.

Mirana Sarius, a 26-year-old woman from Cite Silence — a neighborhood of Hinche — says she prefers to buy imported meats and eggs because they are cheaper.

“With 150.00 gourdes ($3.50), we can get several pieces of chicken and even a decent-size fish,”

she argues, juggling the variables of comparison shopping.

“I know very well that these products could affect my health. But what interests me at the moment is how much,”

she acknowledges, however.

There are too many imported products on the local market. People have no alternative but to pick those most accessible and dangerous, argues Philippe Florestan, a carpenter from Hinche’s city center (upper Central Plateau).

“To buy organic eggs from the local market I need 20.00 gourdes (46 cents), whereas eggs imported from the Dominican Republic or the U.S. cost 14.00 gourdes (32 cents). Is it unfair to want to save 6.00 gourdes (14 cents)?” Florestan asked herself.

Source: AlterPresse
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L’importation massive d’œufs et de volailles inquiète les productrices et producteurs au Plateau Central

Par Ronel Odatte (et kft, rc)
AlterPresse

anglais | français

Hinche, Haiti — Au Plateau Central, celles et ceux qui entretiennent des poulaillers, ou qui vivent, d’une manière ou d’une autre de l’aviculture, sont en colère contre les autorités haïtiennes qu’ils accusent d’observer une attitude passive devant l’importation accrue d’œufs et de viande de poulets sur le marché haïtien, suivant leurs propos recueillis par l’agence en ligne AlterPresse.

Les aviculteurs du département du Centre, proche de la frontière dominicaine – d’où proviennent la plupart de ces produits -, sont surtout inquiets.

« Trop de personnes s’intéressent à la vente des morceaux de poulets importés et tant d’autres les consomment sans broncher. Comment pourrais-je espérer tirer des bénéfices de ma production d’œufs et de volailles », se plaint Camille Joseph, docteur en médecine vétérinaire et propriétaire de deux poulaillers à Papaye (à 10 km au nord-est de Hinche).

Joseph presse le gouvernement Martelly/Lamothe d’adopter des mesures concrètes en vue de protéger la production agricole locale, y compris l’élevage.

Camille Joseph encourage aussi la population à se nourrir de produits locaux pour garantir leur propre santé.

« Si vous consommez les œufs et la viande, issus de nos poulaillers, vous vivrez beaucoup plus longtemps, parce que ce sont des produits organiques », rappelle t-il.

Un jeune travailleur paysan, Jonas Louicius, qui vient tout juste de construire son petit poulailler dans la localité de Décidé (section communale de Juanaria, dans la commune de Hinche), projette d’arrêter son initiative, parce que les importatrices et importateurs de volailles étrangères ne lui accorderont aucune chance.

« Je vendais de très grandes variétés de volailles comme : la pintade, la poule, le coq, le pigeon, le canard et la dinde. Mais, à cause de l’importation de volailles étrangères, notre clientèle tend aujourd’hui à nous tourner le dos », déplore t-il.

Dans les communes de Mirebalais et de Lascahobas, dans le bas Plateau Central, le commerce de poulets et d’autres volailles importés est très répandu.

« Je vais me réunir avec tous les producteurs de volailles et les éleveurs du Plateau Central pour donner une réponse proportionnelle à ce préjudice »,

menace le producteur Waking Novembre, qui dirige son propre poulailler.

« J’ai déjà enregistré d’énormes pertes. Pour la seule année précédente (2011), j’ai accusé un déficit de 200,000 gourdes [US $ 1.00 = 43.00 gourdes ; 1 euro = 58.00 gourdes]. L’arrivée massive des poules dominicaines nous a obligé à vendre les nôtres à un prix dérisoire », ajoute Novembre.

Les paysannes et paysans, qui pratiquent l’élevage et le commerce de poules organiques au Plateau central, expriment leurs craintes par rapport à l’invasion massive d’œufs et de volailles (en provenance de l’extérieur d’Haïti) sur le marche national.

Ils se plaignent de ne pas pouvoir écouler leur production comme auparavant.

Celles et ceux, qui vendent des poissons d’eau douce – issus de systèmes de pisciculture locale avec les lacs collinaires dans le département du Plateau central, sont également affectés par l’arrivée importante et incessante de poissons importés.

« Les gens ne s’intéressent plus à nos volailles à cause de l’afflux de viande importée »,

se désole Macula Jacques, habitante de Maissade (haut Plateau Central), vendeuse de poulets depuis 1995.

Avoir le choix…

Pour leur part, les consommatrices et consommateurs se défendent de n’avoir pas toujours le choix.

Mirana Sarius, une jeune de 26 ans, originaire de Cité Silence – un quartier de la ville de Hinche -, affirme préférer acheter de la viande et des œufs importés, parce qu’ils sont moins couteux.

« Avec 150.00 gourdes, nous pouvons nous procurer plusieurs morceaux de poulets et même un poisson de dimension respectable »,

fait-elle valoir en agitant la variable des prix comparatifs.

« Je sais très bien que ces produits pourraient compromettre ma santé. Mais, ce qui m’intéresse pour le moment c’est la quantité », reconnaît-elle pourtant.

Il y a trop de produits importés sur le marché local. Les gens n’ont pas d’autres alternatives que de choisir la solution la plus facile et la plus dangereuse, argue Philippe Florestan, un charpentier vivant dans le centre-ville de Hinche (haut Plateau Central).

« Il me faut 20.00 gourdes pour acheter des œufs organiques sur le marché local, tandis que des œufs importés de la République Dominicaine ou des États-Unis d’Amérique coûtent 14.00 gourdes. Est-ce injuste de vouloir économiser 6.00 gourdes ? », s’interroge Florestan.

Source: AlterPresse



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